Pink Floyd the Wall est un film d’Alan Parker, réalisé en 1982, inspiré du célèbre album du groupe de Rock Pink Floyd.
Le film traite de l’isolement. Tout au long on suit Pink, une star du rock interprété par Bob Geldof, qui va se construire un mur pour se protéger de ses fans et de la vie réelle en générale, pour finalement tomber dans une folie destructrice. Que ce soit la mort de son père à la guerre, sa plongé dans la drogue, l’humiliation de ses professeurs , son mariage raté, on va passer tout en revue tous les moments phare de sa vie et qui l’on justement poussé à construire se mur protecteur.
Le film musical.
Dans ce genre de film, la musique à une place centrale, elle ne se contente pas de créer une atmosphère ou de souligner une émotion, elle est au centre du film, participe à sa structuration et lui donne son sens. Dans ce genre de film on retrouve les comédies musicales (les demoiselles de Rochefort de Jacques Demy, Chicago de Rob Marshall), les biographies de musiciens (Amadeus de Milos Forman, Ray de Taylor Hackford) et également des opéras et des opérettes filmés. The Wall, lui s’inscrit dans les films musicaux contestataires (Easy Rider de Denis Hoopper 1969).
Pink Floyd The Wall.
Dans ce film il n’y a quasiment aucun dialogue, la musique est au centre et donne le rythme au film. De plus on notera l’apparition dans le film d’animation de Gerald Scarfe.
· La séquence présentée se situe juste après que son entourage le retrouve inconscient dans sa chambre d’hôtel. Ici il se présente devant ses fans comme un dictateur. Cette scène montre l’autorité et l’influence que peu avoir une rock star sur ses fans.
· On commence par un traveling latéral sur les bottes, puis l’angle de la caméra va se placer en contre plongé et on aura un plan américain sur les personnages, puis un plan rapproché épaule sur Pink. Toujours en contre plongé. Au début on montre la supériorité du groupe puis on se focalise sur l’autorité de Pink.
· Un plan qui annonce la fatalité du personnage : il marche dans un long tunnel vers une lumière blanche.
· Par la suite on va avoir un panoramique vertical haut-bas puis des plans d’ensemble et des plans moyens sur la foule, pour matérialiser l’ampleur de Pink sur ses fans.
· Lorsqu’il rentre sur scène son autorité sur cette foule est matérialisée par l’enchainement des plans. on va avoir un enchainement de 12 plans sur lui et sur la foule et il sera soit filmé encore en contre plongé soit placé supérieure à la foule vu qu’il est sur une scène.
· Cette autorité est encore renforcée car dès qu’il prend la parole toute la foule s ‘assoie.
Le discours qu’il interprete est une chanson de Pink Floyd « In the Flesh ».
Ainsi, tu t'es dis que tu aimerais bien aller au spectacle
Pour frissonner de confusion, éprouver l'ivresse du jeune dans le coup
J'ai de mauvaises nouvelles pour toi, mon mignon
Pink ne va pas fort, il est resté à l'hôtel
Et on nous a envoyés à sa place
Et nous allons bien voir où vous en êtes, vous les fans
Y a-t-il des pédés dans la salle ce soir ?
Alignez-les contre le mur !
En voilà un dans le projecteur, il ne m'a pas l'air clair
Alignez-le contre le mur !
Celui-ci m'a l'air Juif !
Et celui-là est un nègre !
Qui a laissé entrer cette racaille ?
Il y a un qui fume un joint
Et un autre qui a des boutons !
Si ça ne tenais qu'à moi
Je vous ferais tous descendre !
· Ici l’augmentation du rythme d’enchainement des plans symbolises la montée d’adrénaline chez la foule, comment Pink arrive t-il a transcender ses fans. Cette capacité de transcender appuis son autorité, car en même temps ils leur demande luncher certain. Mais cette autorité durant le discours elle est également marqué par la récurrence des gros plans et des plans rapprochés sur Pink en contre plongé, alors que la foule est toujours en dessous de lui.
· Après, cette autorité est encore matérialisée par le fait que la foule soit éblouie par Pink alors qu’il vient de dire qu’il les descendrait tous. Cela est matérialisé dans le film par les projecteurs qui rencontre la caméra, ce qui va faire apparaître à l’écran une très forte lumière. Mais également par des plans ou Pink se place entre deux projecteurs, on ne distingue plus que sa silhouette entourée d’une forte lumière.
· Ensuite la foule va reprendre le geste de PINK du marteau. Alan Parker disait que c’était le seul outil qui permettait de construire et de détruire.
· Puis pour marquer leur soumissions la foule va interprété une chorégraphie, et les masques (présent dans Another bricks in the wall) montre comment par son autorité et son emprise sur ses fans, la rocks star arrive à les aliéner.
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